À propos

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Né en 1943 à Paris, Dominique ANDRE est l'héritier d'une dynastie de restaurateurs d'objets d'art. Son arrière-grand-père Alfred ANDRE, connu pour la fabrication d'émaux cloisonnés de style renaissance et des restaurations prestigieuses, a fondé en 1858 la maison ANDRE distinguée, encore aujourd'hui, dans le monde entier. Il entreprend, dans les années 60, des études de médecine à Paris 6. Là, il s'arrête régulièrement devant la galerie de Denise RENE, Boulevard Saint Germain, qui aura une grande influence sur son travail. C'est au cours d'une conférence de Iannis XENAKIS à la faculté de droit de la rue d'Assas, qu'il découvre la paraboloïde hyperbolique et y voit comme une sorte de « révélation » ; il commence alors à construire des surfaces réglées sous formes de structures tendues sur des supports d'altuglas, de laiton ou d'acier inox. Il exposera au salon des médecins et à la fondation Paul Ricard. Plus tard, il découvre le travail d'Antoine Pevsner, de son frère Naüm Gabo et tout récemment d'Angel Duarte dont il est un « fervent admirateur ». Raisonnablement il sacrifie sa passion artistique pour la médecine, qu'il exercera pendant 35 ans à Paris, tout en continuant par le dessin, à rechercher des compositions inédites. Parallèlement, il s'intéresse au rêve, sujet de plusieurs conférences qu'il conduira. C'est à son entrée en retraite que cet énergique septuagénaire peut enfin se consacrer pleinement à son art ; il imagine et construit des structures issues d'un rapprochement entre la précision des équations mathématiques, la modernité des matériaux (fibres de carbone ou bambou, calicots en fibre de verre, résine polyester ou résine acrylique, gel coat,...), l'esthétisme des monochromes dans l'espace et la subtilité de l'art abstrait. Lorsque Dominique André décrit ses œuvres, il les compare à « une promenade à travers l'espace et le temps sachant que les courbes sont engendrées par le déplacement homologue d'une génératrice sur 2 matrices non coplanaires. La combinaison de plusieurs courbes en 3 dimensions permet de délimiter des espaces vides d'une grande pureté ; l'équation régissant les courbes étant à l'origine d'une certaine rigueur dans la construction.»